Les premières minutes de Wicked annonçaient un deuxième volet qui était prévu avant même qu’il ne devienne un succès. Glinda (Ariana Grande) fait apparemment la fête mort de la méchante sorcière de l’ouest et dans les 160 minutes suivantes, ils tentent d’expliquer pourquoi Elphaba (Cynthia Erivo) est la méchante du Magicien d’Oz. Tout cela n’est qu’une illusion, bien sûr. Le film s’est concentré sur la mise en contexte et la présentation de ses personnages, mais Wicked : For Good sert de dénouement ce qui n’en est pas moins surprenant car c’était attendu.
Wicked : For Good abandonne le ton adolescent et jovial dès le premier film pour montrer la maturité et l’évolution des personnages. Ce deuxième acte est bien plus sombre tant dans ses formes que dans la mise en scène. Si quelque chose nous manque, ce sont les numéros musicaux colorés et pompeux, mais le rythme du film n’y donne pas lieu car on n’a pas le temps de se montrer. Elphaba reste cachée, tandis qu’Oz veut devenir une ville prospère gouvernée sous le joug du mensonge et Glinda est son outil de manipulation.
Wicked : For Good abandonne le ton jovial et ses personnages mûrissent à l’écran
La popularité de Glinda la Bonne est utilisée comme propagande politique pour tromper les gens et l’inauguration de la route de briques jaunes est le moment idéal pour cela. Méchant Il a toujours eu beaucoup de critiques sociales et ici il le démontre à nouveau. Glinda et Fiyero (Jonathan Bailey) savent que le Magicien d’Oz (Jeff Goldblum) est un imposteur, un charlatan, mais la sorcière vit dans une bulle qui va bientôt éclater et non au sens figuré. Morrible (Michelle Yeoh) et Oz lui donnent un mécanisme avec une bulle pour faire croire à tout le monde qu’il flotte vraiment, encore une astuce marketing.
Glinda vit le conte de fées dont j’avais toujours rêvéIl ne sait tout simplement pas comment y renoncer. Elle est naïve, pure fantaisie et sa gentillesse l’amène à tout résoudre sans entrer en conflit. Dans l’ensemble, c’est le personnage qui a le plus de développement, même s’il se trompe. Ariana Grande est confrontée à un plus grand défi d’interprétation et elle sort avec beaucoup de grâce, s’éloignant de l’image frivole du premier acte.
Au lieu de cela, Fiyero passe au second plan bien qu’il soit le déclencheur qui déclenche tout. L’amour peut tout faire, mais Wicked a toujours été une histoire d’amitié touchante. Bailey vous fait tomber amoureux à l’écran par sa simple présence, mais il est éclipsé lorsque le couple principal partage la scène. Elphaba porte tout le poids du film avec une émotion contenue, puissante et intense. fait Wicked: For Good est passionnant du début à la fin et il n’y a même pas le temps de cligner des yeux.
Sa sœur Nessa (Marissa Bode) a une plus grande importance dans l’une des meilleures scènes du film. Non pas à cause de ce qu’il dit, mais à cause de ce qu’il fait. Donne à l’histoire plus de drame et un changement de scénario qui prépare son issue. Et, d’un autre côté, nous avons le Magicien d’Oz qui a peu de scènes, mais un numéro musical qui sert à réduire la tension.
Les gens ont besoin de croire en quelque chose, même si c’est un mensonge.
Le film aborde également le besoin qu’ont les gens de croire en quelque chose, même si c’est un mensonge. La vérité n’est pas importante, seulement la foi. Et là, nous trouvons le L’histoire tordue d’Elphaba et comment elle est devenue la méchante sorcière, si jamais elle en a été une. Il aboutit à une conclusion dévastatrice qui précipitera les événements. La fin résout plusieurs problèmes, certains qui perdurent de la première partie et sont fidèles au matériel original, au cas où vous vous poseriez la question.
Les références au Magicien d’Oz de 1939 sont très agréables, elles ne sont que cela, des références. À aucun moment il ne tente de raconter le voyage de Dorothy pour retourner au Kansas, mais les deux histoires converger sur un point intéressant. C’était d’ailleurs une bonne idée de ne pas montrer le visage de Dorothy, pour éviter de détourner l’attention des véritables protagonistes. Wicked: For Good s’intègre parfaitement aux personnages classiques et à d’autres éléments qui donnent du sens à tout cela.
Le nouveau truc de Jon M. Chu vous surprend désespérément, alors tu dois juste profiter du spectaclecette fois pas si variée et colorée. Mais cela laisse plusieurs messages sur lesquels réfléchir, comme la croyance que le mal doit exister parce que le bien existe. Le yin et le yang. Sans tellement de fioriture mais plus dramatiqueWicked : For Good est en passe de devenir un autre phénomène sur les traces de son prédécesseur. Il y a une histoire qui semble plus humaine.
Visuellement, c’est toujours un spectacle, même si la comédie musicale est devenu plus sombre. Il a un excellent niveau technique avec un bon CGI qui n’entre pas en conflit et ne distrait pas. Il améliore presque tout depuis la première partie, à l’exception des chansons de sa bande originale malgré deux chansons inédites réalisées pour le film. Il n’y a pas de chorégraphies élaborées ni de chansons mémorables, mais son histoire incroyable vous divertira. le cœur brisé tout au long du film. Il n’y a pas de gentillesse sans punition.
