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Les 10 meilleurs films de la Première Guerre mondiale de tous les temps

Les 10 meilleurs films de la Première Guerre mondiale de tous les temps

Le cinéma pour s’enraciner

Les cinéma de guerre suscite l’intérêt des téléspectateurs, pratiquement, depuis la naissance du septième art. Il y a de nombreux conflits qui ont été portés au grand écran, même si, en raison de l’influence des médias et en se tournant vers la caisse de résonance occidentale, nous avons tendance à visiter les lieux communs en spectateurs. Ce sont, principalement, des films qui traitent de conflits dans lesquels les États-Unis ont été impliqués ou, dans notre cas, des approximations de facture nationale (ou non) à la guerre civile espagnole. Parmi le large éventail de guerres parmi lesquelles nous pouvons choisir (malheureusement), les Première Guerre mondiale Il se démarque, même, d’être si proche de ce monstre qui a façonné notre monde actuel qui en a été la malheureuse suite. Et c’est que sa relation avec le cinéma, qui a commencé lors de son développement, s’est prolongée dans le temps, atteignant nos jours, et s’affichant comme un thème récurrent sur lequel il est toujours intéressant de revenir.

Par conséquent, aujourd’hui, nous allons prendre un moment pour recommander 10 des meilleurs films sur la Première Guerre mondiale. Les élus ont été ceux-là, mais ils auraient bien pu être d’autres. Vous savez, ce truc de liste ne cessera jamais d’être attrayant, mais si vous gardez à l’esprit l’histoire du cinéma dans son ensemble (et je ne parle pas seulement d’Hollywood), cela n’aura jamais beaucoup de sens non plus. Et c’est qu’en fait, des pièces essentielles ont été omises ici comme le grand cortège (Roi Virador, 1925) et roi et pays (Joseph Losey, 1964), parmi tant d’autres. Alors, comme toujours, je vous invite à prendre cette liste comme un hymne à la curiosité, qui n’est en rien dogmatique, et qui restera toujours ouverte au débat. Cela dit, voici mes dix.

Tout calme au front (Lewis Milestone, 1930)

On commence par un classique parmi les classiques, un film mythique, déchirant et morbide, dont la crudité et le réalisme laissent, dans la mémoire, un de ces résidus qui perdurent dans le temps. C’est vrai qu’il faut aller avec les verres de l’époque (il en manquerait plus), mais sa force réside, avant tout, dans sa validité en tant qu’œuvre sociale capable d’impacter et d’attirer le spectateur actuel. Sa section sonore mérite une mention spéciale, affichant une complexité inhabituelle pour l’époque et contribuant, de manière décisive, à la sensation de crudité que sa vision de la guerre transmet à tout moment. Ne vous attendez pas à un discours romantique ou excitant, All Quiet on the Front est, en fait, une œuvre éminemment anti-guerre, et l’une des plus grandes. Son impact est tel que je vais d’ailleurs me permettre de tricher et recommander aussi la version télé de 1979, signé par Delbert Mann. Je ne peux pas dire grand chose sur la version actuelle, celle de 2022 (Edward Berger), puisque je n’ai pas encore eu le plaisir, mais c’est pas mal non plus.

Lawrence d’Arabie (David Lean, 1962)

Sept Oscars, deux ans de tournage et un budget colossal, voilà comment est présentée l’adaptation des mémoires d’un des grands aventuriers britanniques du début du XXe siècle ; VOUS Laurent. Laurent d’Arabie C’est sûrement l’une des grandes œuvres de l’histoire du cinéma et, en tant que telle, elle ne pouvait pas manquer à cette humble liste. On parle de plus de trois heures et demie d’hypnose audiovisuelle pure. Un film étonnant et vaste dans lequel David Lane ajoute de la brillance à chaque séquence, valorisant la performance d’un Peter O’Toole qui a complètement absorbé le personnage. Comme une œuvre exemplaire de cinéma d’aventure, n’abandonne pas ses efforts pour changer ses tons et présenter de belles images exotiques, combinées à de superbes séquences d’action. Essentiel.

1917 (Sam Mendes, 2019)

Sam Mendes légué, avec 1917, toute une leçon de langage audiovisuel. Un si beau et si beau film, avec une plasticité esthétique unique, bouleversant tant par ses imprimés que par son histoire. Celle qui, dans le grand acte qu’a été la Grande Guerre, descend vers l’intime, limitant le champ de vision du spectateur, et collant la caméra à la boue, au sang et à la souffrance de deux soldats, de telle sorte qu’elle est bouleversante. . il y a beaucoup à dire Roger Deakins (directeur de la photographie), qui se montre capable de suivre la mise en scène risquée du film. Même si les performances de Mackay et Chapman, excellentes toutes les deux, ne doivent pas être dépréciées. Nouveau classique.

Chemins de la gloire (Stanley Kubrick, 1957)

On continue avec un autre gros, avec Kubrick et ses Chemins de gloire. après le tournage Braquage parfait (1956), le réalisateur new-yorkais attire l’attention de personnalités influentes telles que Dore Schary (responsable de production MGM) ou Kirk Douglas. De là, une relation est née entre Kubrick et Douglas qui a rendu possible la production du film à portée de main. Avec un discours antimilitariste marqué, le film construit un texte qui démolit les faux mythes de l’héroïsme de la guerre. Son célèbre travelling au-dessus des tranchées, ainsi que l’émotion qui se dégage de son dernier acte, sont des exemples clairs de la minutie et de la virtuosité qui ont accompagné le réalisateur tout au long de sa carrière. Pour certains, bien qu’il s’agisse de l’une de ses premières œuvres, il représente l’apogée de sa filmographie. Mais la filmographie de Kubrick est si riche que le débat s’impose naturellement.

La Grande Guerre (Mario Monicelli, 1959)

C’est déjà connu, l’histoire est écrite par les vainqueurs -ou plutôt filmée-. Par conséquent, alors qu’Hollywood et l’industrie cinématographique européenne comprenaient la Première Guerre mondiale comme un conflit intéressant sur lequel revenir, en Italie, c’était un sujet à éviter. Les victimes du pays méditerranéen se comptent par centaines de milliers et, en tant que société, accepter une telle perte ne devrait pas être facile. Pour cette raison, lorsque Monicelli a annoncé son film, il a lancé une campagne de diffamation visant à faire taire la production. Et c’est que, une fois de plus, nous nous retrouvons avec un discours anti-guerre qui, à cette occasion, recourt à la choralité d’un casting qui donne vie à des personnages qui s’incarnent de paysans, d’ouvriers et de criminels, impliqués dans vie de tranchéeet commandé par deux lâches unis par la quête de la survie. Apparemment influencé par le film de Kubrick, vous ne trouverez pas ici un look beaucoup plus gentil, mais curieusement, vous trouverez une vision comique qui lui donne un caractère unique.

Frantz (François Ozon, 2016)

Frantz est né comme une interprétation libre de Remords (Ernst Lubitsch, 1932), le seul film sonore tourné par le créateur allemand, et une œuvre qui pourrait bien être la raison d’une autre inscription sur cette liste. Mais on optera pour la version française, qui n’est pas gâchée non plus, et s’écarte du ton dominant qu’est la liste. Nous sommes, à cette occasion, devant une histoire de regret, un drame qui unit la vie d’un soldat allemand décédé, de sa fiancée et d’un mystérieux jeune Français. Elégant, net et riche en perspectives, Frantz Regarde de plus prèsaxé sur le conflit interne de ses personnages et son lien avec tout ce qu’ils ont dû vivre.

La patrouille perdue (John Ford, 1934)

Au prochain arrêt, John Ford nous attend avec l’un de ses premiers tubes. Un film qui tend ouvertement vers l’épicisme et qui révèle le talent narratif de son réalisateur. À tous ceux qui, maintenant, au milieu de 2023, se plaignent de vivre quelque chose comme l’ère des remakes inutiles et excessivement précoces, cela peut les réconforter de savoir que ce film est, en fait, un remake de Lost Patrol (Walter Summers , 1929); Rien de nouveau sous le soleil. Quoi qu’il en soit, on se retrouve devant un de ces films qui ont créé l’école. Sa façon de représenter un milieu hostile, cachant l’ennemi pour la plupart des images, rappelle les formules utilisées des décennies plus tard dans des productions telles que Alien. Malgré ses succès formels, force est de constater qu’il s’agit d’une œuvre du cinéma de guerre traditionnel, avec sa patine classique aliénante, avec tout ce que cela implique, par exemple, dans sa vision de l’ennemi.

Épaules (Charles Chaplin, 1918)

Chaplin joue le soldat numéro 13, un personnage qui se vautre dans son malheur en croyant que la malchance l’accompagne, non seulement parce qu’il a le numéro maudit comme insigne sur son livret de service, mais aussi parce qu’il a brisé un miroir. De sa vision absurde de la superstition, Chaplin construit une histoire insolite dans lequel nous le verrons, entre autres choses, se déguiser en arbre. Un moyen métrage, un film muet, aussi délirant qu’amusantdans lequel vous ne trouverez pas de place pour l’ennui.

Le Baron Rouge (Roger Corman, 1971)

Corman a tourné l’un des grands représentants du cinéma de guerre et, à son tour, l’un des grands de l’aviation. Comme un film que l’on peut classer, sans crainte de ridicule, comme une de ses meilleures oeuvress, ne vous laissera pas indifférent. Le baron rouge C’est un exposant vraiment précieux des dernières affres de la guerre chevaleresque, du romantisme qui entourait ces chevaliers de l’air qui, plus tard, ont disparu sans laisser de trace. La couleur des machines qu’il expose est Un régal pour les yeux qui découle directement de la spécificité de votre proposition. Un super biopic.

La Grande Illusion (Jean Renoir, 1937)

Et on termine avec un autre des grands, Jean Renoir. La grande illusion, considérée par beaucoup comme l’un des grands chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma, fixe son regard sur un groupe de prisonniers français qui, à peine arrivés dans un camp de concentration allemand, découvrent que leurs compagnons creusent un trou. tunnel qui devrait les mener à la liberté. Ongle film éternel dans lequel chaque plan apporte quelque chose sur les personnages qu’il représente. Minutieux, sobre, humain et surtout, pointu en politique, la bande de Renoir continue de fonctionner comme au premier jour (ou elle a été créée —évidemment, je n’y étais pas—). UN Tests approfondie de la nature de la guerre.

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