
Aujourd’hui, je n’ai pas envie de penser.
Une dure journée au travail ou à l’école, peut-être un mauvais moment sur le plan personnel, et le moment tant attendu arrive où vous pouvez vous asseoir sur le canapé à la fin de la journée… et vous n’avez pas envie de réfléchir. Ce jeu vidéo avec une histoire aussi dense ou des mécanismes aussi profonds qui nécessitent toute votre attention va vous épuiser encore plus, et c’est pourquoi ils vous sauvent la journée ce que j’appelle les “podcast games”, ceux qui peuvent vous accompagner sans que toute votre attention soit sur l’écran.
Diablo IV en est l’un des meilleurs exemples et sa sortie récente me fait revendiquer dans ces lignes ces “jeux de podcast” qui ne se démarquent peut-être pas au niveau de l’intrigue, ni dans la profondeur de leur narration ou dans des éléments jouables révolutionnaires. Ou oui, mais ils remplissent leur fonction. Ils fonctionnent très bien dans ce qu’ils font, ils sont très amusants, et comme mon nom l’indique, vous pouvez profiter accompagné de votre podcast préféré, de votre musique, d’une émission en direct ou d’une conversation de groupe légère avec vos amis.
C’est fantastique de revendiquer des jeux vidéo qui vont plus loin, qui dépassent les marges établies et qui permettent au médium d’évoluer. C’est fantastique quand je trouve des jeux vidéo indépendants (ou pas) qui embrassent de nouvelles thématiques, en dehors de celles déjà galvaudées, ou dont l’approche nucléaire peut faire face à la crise des années 30-40 alors que son protagoniste ne sait même pas ce qu’il fait avec son vie, vous faisant vous sentir représenté. mais aussi ceux qui ne le font pasceux qui vous permettent un divertissement pur et instantané, où appuyer sur quelques touches ou boutons est thérapeutique.
La plupart des heures que j’ai consacrées à Diablo IV ces dernières semaines ont été comme ça, avec un podcast en cours de lecture, un appel ou une diffusion en direct en arrière-plan. Et j’ai apprécié ces moments comme un porc. Cela n’enlève rien au fait que vous pouvez profiter de l’essentiel de son approche en jouant en “mode automatique”. C’est un jeu qui devient un refuge. Après l’Tests, j’ai continué à jouer au jeu Blizzard les jours où j’ai fini ma journée le plus fatigué, ou quand mon cerveau n’en peut plus. Et cela n’enlève aucune valeur à l’œuvre, au contraire, cela lui ajoute.
J’invite tous les joueurs à trouver un “jeu podcast” parmi son énorme collection, celle qui les rend heureux sans plus tarder et qui n’aide pas le mal de tête qu’il traîne ce jour-là à s’aggraver. Celui qui permet de s’asseoir sur le canapé et, accompagné ou non d’autres voix, permet de se reposer avec le sourire. Et ils peuvent être des jeux comme Diablo IV, où votre principale préoccupation sera d’améliorer continuellement votre personnage tout en parcourant d’innombrables donjons et en tuant d’innombrables ennemis, ou avec d’autres types de titres, peut-être compétitifs, sportifs ou plus sociaux. Chacun trouvera le sien.
Ce n’est pas quelque chose d’unique aux jeux vidéo et Ça m’arrive aussi avec des films, des séries ou même des livres. On a tous des films et des séries plus relax pour les moments où on ne veut rien de trop lourd, ou un livre léger, même si on l’a lu mille fois, mais qui permet d’être heureux, même si on est ne rien apporter de nouveau à notre cerveau ; il ne se passe rien.
Nous transformons notre temps libre en une corvée de plus, et ça ne devrait pas être comme ça. Bien sûr c’est bien de profiter de nos heures hors travail pour découvrir de nouvelles oeuvres culturelles, dans n’importe quel domaine, mais pas si on se force. Nous avons tous de mauvaises journées, des semaines de travail intenses ou des moments personnels où nous touchons le fond. Peut-être que pour trouver de l’air et respirer, le plus sensé est de trouver ces œuvres qui nous permettent de déconnecter, ou de rattraper notre podcast préféré pendant qu’on écrase quelques démons, ou de nous accompagner pendant qu’on écoute tranquillement le nouvel album de notre artiste préféré, ou pendant que nous regardons notre streamer préféré en direct.
Justifions le jeu pour le plaisir de jouer. J’ai déjà dû revenir sur une multitude de jeux qui, à force de les forcer à l’époque, ne m’ont pas plu comme je le devrais. Cela ne prendra peut-être que quelques heures à Zelda : Tears of the Kingdom, et vous aurez hâte à Final Fantasy XVI quand il arrivera ce mois-ci. Mais peut-être qu’aujourd’hui est l’une de ces nuits où j’ai besoin d’un peu de Diablo IV avec un bon podcast. Et c’est bien.
