Revue de Saint Seiya – Saison 2

Pour le vol de Pegasus.

Depuis un certain temps maintenant, Netflix nous a donné l'occasion de passer en revue beaucoup de matériel d'anime classique, ainsi que des exposants beaucoup plus contemporains avec lesquels il est venu faire une autre preuve. Beaucoup d'entre nous pourraient relier ces séries à des étapes de la jeunesse dans lesquelles l'accessibilité aux aventures japonaises n'était pas à l'ordre du jour, il semble donc que le géant du streaming semble être un pari assez sûr pour continuer à les amener avec un certain succès. Cowboy Bebop, Kenshin ou Evangelion, en plus du classique Akira ne sont que quelques exemples des énormes productions japonaises que nous avons vues à un moment donné parcourir le catalogue Netflix. Dans ce cas spécifique, Saint Seiya a été l'un des anime répétés, bien qu'il ait également été utilisé pour explorer de nouvelles voies de divertissement.

Il y a exactement six mois, la première saison de la réinvention des Chevaliers du Zodiaque a vu le jour: une sorte de redémarrage dans lequel ils ont envoyé plusieurs sections initiales de la série en seulement six épisodes d'une demi-heure seulement. À cette histoire falsifiée a été ajouté un méchant principal jamais vu auparavant, en plus d'autoriser certaines licences que les fans n'aimaient pas du tout, ou des critiques. En bref, Netflix a créé une mini-série sur Saint Seiya avec un ton exagérément enfantin, qui a tenté sans succès de modifier son histoire avec des éléments qui ne prennent guère la peine de se développer dans un cadre aussi flou et avec si peu de grâce, qu'il ne semblait pas possible d'apporter de retour avec une deuxième saison. Cependant, nous l'avons déjà parmi nous.

Cette deuxième série d'épisodes se concentre sur les différends concernant l'armure dorée, une sorte d'arc qui, dans la série originale, confronte les protagonistes (Seiya, Shun et autres) avec plusieurs des Silver Knights. Maintenant, comme nous l'avons déjà dit, cette nouvelle série apporte un nouveau méchant à la main qui a suffisamment d'importance, alors le mettre dans un chausse-pied tout au long de la saison sera le tonique habituel, transformant cette saison en un duel à trois côtés cela ne fait qu'aggraver le développement déjà médiocre des personnages et de l'intrigue, car il prend encore plus de place aux autres. C'est-à-dire que la série suit clairement une linéarité comme l'eau, mais elle le fait grâce à un rythme absolument surréaliste, car elle saute à gauche et à droite entre les événements exceptionnels dans un style pointu, grossier et manquant jusqu'à avancer l'histoire avec des marches forcées. Une fonctionnalité qui hérite directement de sa première saison, même si cette fois elle semble avoir ralenti un peu plus lors de certains affrontements ou conversations qui sont vraiment significatifs.

Et nous parlons de freinage qui, dans certains cas, est sec. La forme de cette série de donner de l'importance à ses éléments d'une manière si inégale devient vraiment curieuse, comme si sa pyramide hiérarchique, dans laquelle plus d'accent est mis sur certaines parties argumentatives que sur d'autres, avait une forme totalement improbable . Nous parlons de flashbacks absolument dispensables lorsqu'il s'agit de donner un contexte à des aspects clairement collatéraux qui contribuent peu au reste, ainsi que de sauter avec un crash des moments clés du développement des protagonistes qui auraient été beaucoup plus intéressants à voir. Heureusement, cette fois, certains des affrontements les plus mémorables de la série impliquent un échange de coups un peu plus digne en termes d'extension de temps, bien que ce soit loin de ce que l'on pourrait attendre de la qualité de ceux-ci.

En ce sens, il est évident qu'il maintient le même ton ambigu: chevaucher entre une chaîne de conflits occasionnels que les protagonistes semblent jouer trop souvent comme une blague, ainsi que celle d'une gravité concernant le drame de la prophétie d'Athéna qui C'est totalement hors de propos, mais vers lequel ils se tournent continuellement pour se justifier à tout moment et dans tout contexte. Tout cela se traduit par un autre revers qu'ils se donnent, puisque l'intrigue principale acquiert un sens secondaire qui se résume en arrière-plan, se diluant entre si peu de temps de développement global (ce sont encore six épisodes qui comprennent facilement plus de vingt de l'anime original ) et tant de mauvais choix de poids qui se traduisent par une série absolument douce, informe et dangereuse pour un public adulte.

Ainsi, et comme cela s'est produit lors de la première saison, le point culminant de cette adaptation des Chevaliers du Zodiaque réalisée par Netflix est sa claire intention de transformer cet anime en un produit de consommation pour les plus petits, bien que cela n'ait pas De quoi les excuser de faire une série aussi paresseuse. La tentative de cacher la violence explicite, la précipitation à aller de l'avant sans trop toucher à l'arrière-plan ou le ton de plaisanterie mal mis en œuvre, indiquent que cette deuxième saison comprend le témoin de la première à faire une série qui peut être vue par un large éventail d'âges, bien qu'il montre aussi sans honte sa petite prédisposition à traiter car il mérite un travail culte d'animation japonaise du siècle dernier, qui pourrait bien s'entendre avec cette esthétique si elle était accompagnée d'un élément plus remarquable dans les autres sections.

Avantages

• Son esthétique est bien travaillée en général.
• Cette fois, quelques moments importants sont pris plus au sérieux.

Inconvénients

• Maintient un rythme forcé à l'extrême.
• Le script est un non-sens.
• Il n'aborde aucun élément narratif intéressant.
• Ils n'ont pas trouvé le bon ton.

Le verdict

La deuxième saison de Saint Seiya se traduit par les erreurs commises par son prédécesseur, même si un ou deux moments clés semblent être pris avec un peu plus de calme. Cependant, son rythme absolument insoutenable pour une série de six chapitres, ainsi que son trouble de la personnalité et le peu d'intérêt qu'ils semblent manifester dans la création d'un script dans des conditions, ne font que montrer cette adaptation de Netflix comme un cobaye, un test soumis à des formules de test de franchises excédentaires connues. Vous devriez continuer d'essayer, Netflix.