Une remasterisation pour toute la famille
Le 11 novembre 2010, SEGA a lancé Sonic Colors. Un nouvel épisode mettant en vedette le hérisson bleu qui voulait se racheter de mauvaises décisions précédentes et a transformé l’entreprise en un jeu pour toute la famille. Onze ans plus tard, Sonic Colors: Ultimate arrive sur Switch, Xbox, Playstation et PC dans une remasterisation passionnante.
Le cinquième ‘Alien’ment
Couleurs sonores : ultimes emmène Sonic et Tails dans une station spatiale divisée en plusieurs planètes qui, converties en parcs à thème, seront le décor des nouvelles aventures des deux amis les plus célèbres de SEGA. Derrière ce complexe touristique se trouvent, comment pourrait-il en être autrement, les mains maléfiques du Dr Eggman. Raison plus que suffisante pour que Sonic enfile ses baskets préférées, Tails démarre ses moteurs et les deux amis partent à la découverte des plans secrets derrière la nouvelle manœuvre du méchant chauve.
Avec cette approche, Sonic Colors: Ultimate se connecte avec les chapitres de la mini-série pour offrir une aventure spécialement destinée aux plus jeunes joueurs plein de cinématiques avec des dialogues comiques parfaitement doublés et localisés en espagnol avec des voix et des enregistrements bien connus du monde de l’animation pour enfants. Il est possible que l’argument ne tue pas ceux d’entre nous qui ont sauté par la Green Hill Zone depuis les années 90, mais c’est toujours une incitation pour les nouvelles générations de joueurs à se lancer dans cette saga qui nous a procuré tant de joies. .
Le pouvoir des feux follets
Sonic Colors: Ultimate divise l’action en plusieurs zones sous la forme de planètes qui ont leur propre plateau de phase, à travers lequel nous pouvons nous déplacer librement tant que nous avons surmonté le précédent. Chaque planète a son propre style, ses ennemis et son thème. En leur sein, chaque phase est différente dans sa focalisation et sa mécanique. Certains se concentrent sur la vitesse la plus classique de Sonic Adventures, d’autres nous obligeront à découvrir la voie à suivre et le troisième imposera des énigmes dans lesquelles nous devrons utiliser tous les outils et capacités de Sonic pour les surmonter. Les boss de zone finale ne manquent pas et l’inclusion d’une nouvelle zone dans laquelle nous pouvons affronter un autre joueur pour surmonter différents niveaux.
Les Wips entrent dans cette manière variée de gérer l’expérience jouable. Certains extraterrestres liés aux plans du Dr Eggman qui, une fois libérés, nous donneront des pouvoirs et des capacités différents. Les Wisps rompent ainsi avec l’expérience de jeu plus traditionnelle du hérisson bleu et ils deviennent des pièces indispensables pour trouver des itinéraires alternatifs nous transformer en perceuse ou en fusée, détruire des cubes, tout détruire ou traverser la scène comme un rayon laser entre autres. Une mesure qui choque au premier abord mais qui, au fur et à mesure que l’on avance, donne au jeu beaucoup de variété tout en attirant encore plus le public néophyte par la surprise que suppose la découverte de chaque nouveau petit extraterrestre.
Une remasterisation qui n’a rien d’étonnant
En général, Sonic Colors: Ultimate fonctionne techniquement mais ne devient pas fou visuellement. La version testée sur Playstation 5 ne prend à aucun moment du muscle, se limitant à améliorer ce qui a déjà été vu sur Nintendo Wii sans grands apports en termes de lumières, particules et autres astuces. Il se limite à fonctionner correctement dans le graphisme avec une mise en scène qui n’entre pas en conflit et cela démontre le bon usage qu’ils ont fait de Gogot 3, un moteur graphique open source qui n’était peut-être pas le meilleur choix pour donner un spectacle, bien qu’il fonctionne de manière stable dans la chose la plus importante : la vitesse.
Dans la section musicale, certains des thèmes les plus emblématiques de sa livraison originale ont été récupérés aux mains de Tomoya Ohtani lui-même, un classique de SEGA de l’époque Dreamcast qui a commencé à composer en solo avec le nostalgique ChuChu Rocket ! Des mélodies et des sons à la hauteur du doublage en castillan qu’il faut apprécier, surtout face à des cinématiques un peu courtes à l’époque que nous sommes.
Ligne d’arrivée
Sonic Colors Ultimate est un remastering correct et un retour intéressant, surtout pour ceux d’entre nous qui ont de nouveaux joueurs à la maison, car ce sont eux qui tireront le plus de jus de ce titre. Le level design n’est pas spectaculaire mais il brille grâce à la multitude de chemins que l’on peut trouver, surtout au deuxième tour, une fois que nous avons déverrouillé tous les feux follets. Comprend une évaluation après chaque phase, qui se traduit par des objets de collection avec lesquels acheter des cosmétiques pour nos icônes de hérisson et de jeu. Mode 2 joueurs et rejouabilité incroyable
de tous ses scénarios en font une bonne option pour les fans de hérissons qui veulent un jeu pendant de nombreux après-midi.
Cependant, ce n’est pas Sonic Mania. Si vous abordez Sonic Colors: Ultimate en tant que fan vétéran de Hedgehog à la recherche d’un défi, cette remasterisation vous manquera probablement. Œil, il y a des planètes et des phases qui vous obligeront à vous concentrer et récupérez cet état zen d’antan pour les surmonter, mais à côté d’eux, vous aurez ces phases qui jettent plus de puzzle et des scénarios plus simples que vous surmonterez presque sans réfléchir en attendant que la graisse commence. Cela le rend particulièrement recommandé pour le jeune public, bien que ceux d’entre nous qui peignent en gris pourront également profiter de certains moments tels que les confrontations contre les boss, certaines phases spectaculaires et une évasion finale qui est pure adrénaline
Nous lisons!
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